Glénat

Si vous aviez accrochés aux deux premiers tome de NaruTaru ou huit premiers de I'll génération basket, vous devez sûrement faire parti des nombreux fans déçus.
Donc, comme tout fan qui se respecte, je leur ai envoyé un mail pour leur exprimer mon mécontentement. Au début, je pensais mettre leur réponse sur cette page, mais ça va pas être possible du fait que j'ai formaté un peu trop vite mon disque dur et que j'ai oublier de reprendre mes emails. Et la réponse de Glénat a donc elle aussi été effacé. Mais en allant sur le site, j'ai vu un article qui expliquait pourquoi ils ont décidé d'arrêter I'll. En gros, c'est la même chose que dans le mail. Je vais donc essayer au mieux de vous exposer le point de vue des deux partis en restant le plus objectif possible.

Du coté des lecteurs :

Déjà un peu échauffé par le prix du dernier tome de DragonBall (62 au lieu de 42), voilà que Glénat leur fait un coup encore plus bas. Ils décident de supprimer NaruTaru de leurs publications après seulement 2 volumes. Il semblerait que dans le volume 6 (qui à l'époque venait d'être publié au Japon), le manga change de direction et laisse place à la violence. Mais est-ce vraiment une raison suffisante ? Pourquoi Glénat ne décide tout simplement pas d'interdire NaruTaru à un certain public ? Les mails arriveront par paquets chez Glénat, le forum sera lui aussi rempli de post de lecteurs mécontents (il aura au passage subit une petite remise à zéro), mais rien n'y changera, Glénat ne reviendra pas sur sa décision.
Quelques mois après, c'est au tour de I'll génération basket de disparaître. La raison est simple, le manga ne marchait pas assez bien. Mais là, la déception est encore plus intense. Comment ne pas être déçu en apprenant qu'on a acheté 8 volumes pour se retrouver avec une série inachevé. Quand on commence une BD, un manga, un film, on aime bien connaître la fin. Et bien apparemment, chez Glénat, ça ne les embête pas trop de ne pas pouvoir achever une lecture. Ce qui doit compter, ça doit être la rentabilité.
Tout le monde pense alors ne jamais en connaître la fin. Mais c'est sans compter sur l'intervention de l'équipe de mangajima qui décide d'entreprendre un boulot monstre, mettre en ligne les volumes qui ne sortiront jamais en France. Mais attention, tout en français, svp.

Du coté de Glénat :

Leur position est clair, ils ont fait le bon choix. Pour NaruTaru c'est simple, ils se refusent de voir de tel manga parmis leurs titres. Ils se refusent à publier des choses aussi violentes. En fait, ça par d'un bon fond, ils ne veulent pas montrer une mauvaise image des mangas. Mouais... Bon admettons... C'est vrai que les quelques planches du tome 6 que j'ai pu voir n'étaient pas à conseiller au plus jeunes. Et il est sûr que si une personne à l'ouverture d'esprit assez fermé à la nouveauté, mais grande ouverte aux préjugés, aurai eu vite fait de se dire, manga=violence.
Mais pour I'll alors ? Et bien là, le problème est tout simple, les chiffres montrent que le manga touchait un public assez restreint. Donc, pas question de publier quelque chose de voué à l'échec. Ils préfèrent se concentrer sur d'autres publications qui attireront plus de monde.

L'explication de Glénat

C'est tout ce que j'avais à dire à ce sujet. Je pense seulement que c'est dommage qu'un éditeur comme Glénat en arrive à préférer publier Pokemon ou republier DragonBall plutôt que de laisser sa chance à des mangas qui, certes, ne marchaient pas très bien, mais tellement plus intéressant..

 

 



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